Grève des enseignants : le gouvernement menace de ne pas payer les salaires de février

« Le Gouvernement lance un appel solennel pour qu’il soit mis un terme au débrayage dans nos écoles primaires et secondaires » (Communiqué)

Conakry, le 18 Février 2018 – Le Gouvernement constate avec regret que malgré toutes les démarches d’explication des règles régissant le dialogue social et en dépit des sacrifices consentis par l’ensemble des partenaires sociaux pour aboutir à des avancées majeures dans la satisfaction des revendications syndicales, certains enseignants continuent de déserter les salles de classes.

Les partenaires sociaux se sont également efforcés d’expliquer en détails les conditions dans lesquelles peuvent être prises en compte des revendications syndicales et ont donné des précisions sur l’état des lieux de l’application du dernier Protocole d’accord.

Par ailleurs, plusieurs démarches ont été menées pour ramener à la raison la frange dissidente du SLECG pour un dialogue social institutionnel tel que prévu par nos textes de Lois et Règlements.

C’est pourquoi le Gouvernement lance un appel solennel pour qu’il soit mis un terme au débrayage dans nos écoles primaires et secondaires.

Le Gouvernement rappelle que la grève, même lorsqu’elle est licite, entraîne des conséquences clairement définies par la Loi.

La première d’entre elles étant la suspension du contrat de travail, les enseignants qui persistent à ne pas se rendre en classe doivent savoir que leur salaire du mois de février ne sera pas payé, sans possibilité de rappel. Compte tenu du caractère illégal de la grève, les contrevenants sont également passibles des sanctions disciplinaires prévues dans les statuts de la Fonction publique et le Code du Travail.

D’ores et déjà, le Gouvernement a demandé aux ministres en charge de l’Education, du Travail, de la Fonction Publique et du Budget de recenser toutes les mesures prévues par la loi et de préparer les procédures nécessaires à leur mise en œuvre.

Espérant ne pas être contraint d’en arriver à ces extrémités, le Gouvernement invite tous les enseignants qui ne l’ont pas encore fait à reprendre les cours.

Un dispositif de sécurisation des écoles est prévu et toute personne interpellée dans une tentative de perturbation des établissements scolaires subira la rigueur de la Loi.

La Cellule de Communication du Gouvernement

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