Face à la crise que traverse le secteur de l’éducation depuis dix jours, la plateforme des citoyens unis pour le développement- PCUD- se dit préoccupée et parle de négligence des autorités. Cette organisation de la société civile hausse le ton et en appelle à la responsabilité du gouvernement.
La crise qui mine le secteur éducatif guinéen continue de faire couler encre et salive. Toutes les couches sociales sont touchées par cette grève. Une situation qui affecte même la bonne marche de l’administration. La PCUD, une des plateformes de la société civile guinéenne, s’insurge contre la mauvaise gestion de cette crise par le gouvernement. «Ce qui se passe avec la grève des enseignants est absolument scandaleux. Au lieu de négocier, le gouvernement cherche à intimider. Pourtant, les autorités doivent se mettre au-dessus de toutes les questions d’honneur pour appeler ces syndicalistes et dialoguer avec eux », dénonce Abdourahamane Sano.
Sur la question de la légitimité de la grève, le président de la plateforme des citoyens unis pour le développement soutient que le SLECG est dans son droit de revendiquer l’amélioration des conditions de vie des enseignants. «Je pense que ce gouvernement, a en face de lui une situation qui le dépasse. Et ce qui est grave dans cette situation, ces enseignants demandent leur salaire qui a été diminué au lieu d’augmenter. Cela est d’ailleurs un vol, on ne doit jamais enlever diminuer le salaire d’un travail sans son consentement », regrette Abdourahamane SANO.
Toutes les autres centrales syndicales doivent se lever et soutenir leurs amis du SLECG afin d’obtenir gain de cause dans ces revendications, conclut M.SANO.
Aliou Sanaya Diallo