Ces derniers temps, le milieu scolaire ghanéen est caractérisé par une augmentation de grossesses surtout chez les jeunes filles . Selon le site africanews, la fermeture des établissements pendant une durée de dix mois en raison de la pandémie de coronavirus serait à l’origine de ce fait.
« S’il n’existe aucune statistique officielle, les associations d’aide aux femmes tirent la sonnette d’alarme et estiment que le nombre de grossesses précoces a considérablement augmenté ces derniers mois. En moyenne au Ghana, avant la pandémie, 14% des jeunes filles de moins de 19 ans tombent enceintes durant leur adolescence. Leur nombre a probablement doublé depuis la fermeture des collèges et lycées il y a un an pour contenir le coronavirus », indique le site.
Et pourtant, note africanews, ces associations, les écoles représentent une forme de protection. Un cadre dans lequel les jeunes filles se retrouvent et sont protégées par des adultes. De plus, si l’activité sexuelle des adolescents a augmenté, seulement 18,6 % ont recours aux moyens de contraceptions.
En rappel, il a peine une année que la présence de Covid-19 aurait empêché une dizaine de millions de femmes de bénéficier des moyens de protection adéquates pour éviter des grossesses. « En 2020, la pandémie a empêché 12 millions de femmes dans le monde d’accéder à des moyens contraceptifs ou aux services de planning familial, conduisant à 1,4 million de grossesses non désirées », a annoncé la semaine dernière le Fonds des Nations unies pour la population (Fnuap).
Gassime Fofana