Forécariah : une lutte « sans merci » contre la drogue KUSH

La préfecture de Forécariah est aujourd’hui l’un des endroits où la consommation et la vente de la drogue notamment Kush sont devenues monnaie courante. Chaque jour, selon le compte rendu d’un acteur de la société civile dans cette ville, une personne meurt de cette drogue. « La drogue synthétique dure surnommée Kush est en train de faire des ravages au sein de la couche juvénile de la commune urbaine de Forécariah. En moins d’une semaine elle a tué cinq personnes », indique Naby Nbouya Yattara, historien de fonction qui précise : « c’est ainsi que les autorités préfectorales, communales et judiciaires, ainsi que les chefs religieux et les représentants des jeunes ont tenu récemment une réunion dans la maison des jeunes de la commune urbaine de Forécariah. Cette réunion était présidée par monsieur le préfet. A l’entame, il a mis l’accent sur le danger de la drogue Kush sur la couche juvénile. Il a aussi insisté sur la nécessité de mener une lutte à outrance contre les trafiquants et les consommateurs de cette drogue », rend-il compte.

Au cours de cette réunion, les autorités militaires ont appelé la population à la collaboration en dénonçant les vendeurs et les consommateurs de cette drogue. « Les représentants des jeunes eux ont promis de faire des sensibilisations à l’endroit des jeunes sur les dangers de cette drogue sur la santé mentale et physique des jeunes. Désormais dans la commune urbaine de Forécariah, une lutte sans merci est engagée contre les trafiquants et les consommateurs de cette drogue synthétique Kush. Chaque jour, les agents font des descentes inopinées sur les lieux réputés comme les endroits de vente et de consommation de cette drogue. Chaque jour, les trafiquants et les consommateurs sont traqués, interpellés et arrêtés », rapporte Naby Nbouya Yattara.

Gassime Fofana

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *