À l’instar des autres fidèles d’autres pays, plusieurs musulmans s’apprêtent à fêter la fête de tabaski ce vendredi, 31 juillet 2020. Bonne nouvelle, les fidèles effectueront la prière en groupes et dans les mosquées. Par contre, la fête se passe dans des situations difficiles chez certains. Une circonstance particulière et une conjoncture économique peu favorable engendrées par le Coronavirus. À cela s’ajoute, le chômage de plusieurs acteurs dont les enseignants. « D’habitude, la fête de Tabaski nous trouve dans de meilleures conditions financières, qui nous permettent de faire pour nous ainsi que pour nos proches des gestes de charité en habillement ou en alimentation. Mais cette fois-ci, on ne peut le faire. Les temps sont durs et il y a pas de travail », explique Ibrahima Sory KABA, professeur d’anglais.
« Avec l’état actuel des choses, renchérit Makalé Traoré, on a même pas pu se trouver un bélier, qui est devenu si cher dans les points de vente. Pourtant, avant on faisait tuer deux moutons en famille. On a juste cherché quoi offrir à la famille, trouvé quelques combinaisons pour les enfants, et nous, on se contente de nos vieux bazins sans oublier qu’avec le prix actuel du transport, on aura du mal à rendre visite aux parents éloignés comme d’habitude », ajoute la couturière.
En attendant de jours meilleurs, la rédaction du declic.info souhaite bonne fête de Tabaski à tous ses lecteurs.
Gassime Fofana