Le 1er mai, fête du travail à travers le monde. En Guinée, cette fête s’est déroulée dans un contexte de division syndicale. Elle qui est une occasion pour tous les travailleurs de venir exprimer leur joie, a connu des altercations au Palais du peuple entre partisans de centrales syndicales. « Nous avons des antagonismes, mais cela ne veut pas dire qu’on ne doit pas fêter ensemble. Même si les dirigeants de l’USTG, sont venus perturber la fête, nous, nous pensons que c’est pas le moment. Nous leur tendons la main. Nous devons travailler ensemble pour les travailleurs », déplore Madiou Diallo, membre du bureau exécutif de la CNTG.
Le secrétaire général du Slecg et celui adjoint de l’USTG, ont payé les frais de cet accrochage qui s’est produit au Palais. Aboubacar Soumah et certains de ses compagnons ont été blessés. « Nous étions venus jusqu’à la porte d’entrée du Palais. C’est là-bas qu’on nous a bloqués et les gens ont commencé à nous bastonner. Il y’avait les jets de pierres, même avec les fils électriques, ils nous ont administré des coups », explique Amara Touré, enseignant.
Au regard de ce qui s’est passé au Palais, la fête a enregistré plus d’adversité que de communion. Les voix de discorde se faisaient entendre un peu partout dans l’enceinte de l’hémicycle.
Aliou Diallo
Fête du travail : plus d’adversité que de communion à Conakry
