L’administration Trump monte toujours en ‘’puissance contre les voyageurs étrangers’’ notamment ‘’ les pays arabes et réfugiés’’ qui souhaitent venir au pays de l’oncle Sam. Pour durcir le contrôle, de nouvelles mesures pour l’obtention de visas américains se pointent à l’horizon.
D’abord, quelle que soit leur nationalité, les demandeurs de visas doivent donner des informations sur leurs comptes sur les réseaux sociaux et sur leur identité. Déjà en cours depuis fin mai, mais non officialisée par le ministère des affaires étrangères, cette politique vise surtout à durcir la politique migratoire américaine.
« Ce resserrement des contrôles était en vigueur depuis le 25 mai dernier et s’appliquait à tout demandeur de visa pour lequel un agent consulaire jugerait avoir besoin d’information sur les comptes qu’il possède sur les réseaux sociaux, le numéro de son ancien passeport, les informations supplémentaires sur les membres de sa famille et un historique plus long de son voyage, emploi et contact » , a confié ce vendredi à l’AFP, un responsable de département d’Etat qui ajoute que seul 1% des plus de 13 millions de demandeurs annuels de visas dans le monde entier pour les Etats-Unis serait affecté par cette nouvelle règle. Ce cadre du ministère des affaires étrangères explique que le département d’Etat a commencé à collecter des informations supplémentaires pour les demandeurs de visas du monde entier quand un officier consulaire estime qu’une telle information est capitale pour confirmer une identité.
Jeudi dernier, le premier pouvoir politique américain a saisi la Cour suprême afin qu’elle rétablisse son décret migratoire, dénoncé par ses détracteurs comme ‘’antimusulman’’ suspendu depuis fin mai par la justice.
Ce décret de Trump interdit l’entrée aux Etats-Unis de réfugiés Syriens pour une durée indéterminée, et d’autres pour 120 jours et les ressortissants de certains pays à moitié arabe comme l’Iran, la Libye, l’Irak, Soudan ou Yémen pour 90 jours. Il a été suspendu par plusieurs juges américains.
Elu sur le slogan protectionniste et nationaliste, «l’Amérique d’abord» , le président américain a signé mi-avril un décret qui vise à reformer l’attribution des visas H-1B prisés des entreprises Technologiques de la SiliconValley, notamment pour embaucher des scientifiques ingénieurs et programmateurs informatiques indiens. Majoritaires au congrès, les républicains ont critiqué ce programme d’exemption de visas dont bénéficient certains pays d’Europe comme la France.
Avec AFP