Esclavage en Libye : l’indignation et l’appel de Sidya Touré !

L’esclavage des migrants sub-sahariens en Libye ne finit pas de susciter des réactions en Guinée. La dernière en date est celle du président de l’Union des forces républicaines, UFR, Sidya Touré.
Sur sa page Facebook, Sidya Touré s’indigne vivement des ces atrocités envers ces africains sur le sol libyen et condamne avec vigueur la vente aux enchères des Noirs. « J’ai été profondément indigné de voir sur la chaîne CNN  des images  insupportables  de  jeunes africains vendus  comme esclaves en Libye. Ce sont  des  images humiliantes qui nous  choquent  en tant qu’Africains, en tant qu’hommes   politiques, en tant que Noirs tout simplement. Il est impossible de voir ces images sans réagir. Je  condamne avec force cette pratique  d’un autre âge« , écrit le Haut représentant du chef de l’État.
Pour loin, le président de l’Union des forces républicaines  interpelle les dirigeants africains afin de mettre un terme à ce phénomène qui ne fait que prendre de l’ampleur en Libye. « Il est temps  d’appeler à la responsabilité de nos  dirigeants en Afrique  auxquels les peuples ont confié des mandats pour les protéger, rappelle Sidya Touré. C’est pourquoi,  ils  ont une grande responsabilité pour endiguer ce mal qui fait fuir nos bras valides et  conduit nos enfants vers une aventure suicidaire. Il est possible de réussir en Afrique, lorsque les conditions sont créées« .
Pour Sidya Touré, il est donc temps d’investir pour ces jeunes qui fuient la pauvreté et chômage en Afrique car ils sont l’avenir du continent.  » Ces jeunes qui tentent l’aventure en passant par la Libye fuient la pauvreté, le chômage dans leurs pays respectifs et sont à la recherche du bien-être. Une quête  qui a toujours caractérisé  l’être humain.  Ils  sont l’avenir de ce continent. Investissons-nous pour leur créer des conditions favorables à leur épanouissement et à leur développement personnels avec une meilleure éducation, un cadre économique et juridique sain« , conclut le président de l’UFR. 
Naby Elma

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