Elles sont nombreuses ces rivières qui disparaissent chaque année en Guinée. Ce 14 mars, est la journée consacrée à l’action pour les rivières. À Conakry et environs, le constat est alarmant. La rivière de Kinifi qui se trouve à cheval entre Lambanyi et Kobaya, aucune goutte d’eau n’est visible dans son lit. En amont, la construction anarchique bloque le ruissellement de l’eau. A Kakimbo, presque le même scénario se produit. En ces lieux, la seule différence, on aperçoit un petit flanc qui sert de passage pour le peu d’eau qui coule. «Cette réalité est due à deux choses. Premièrement, le changement climatique a un effet sur ces rivières. Et le deuxième problème c’est l’action que l’homme exerce sur ces rivières par la construction anarchique», déplore Ibrahima Sory Sylla, président d’une ONG qui oeuvre à la protection de l’environnement.
Le constat se passe de commentaires. Deux autres lacs sont en voie de disparition. Au petit lac de Taouyah, les réalités sont tout autres. A la place de l’eau c’est le garage et des plantes qu’on trouve. En face du Palais du peuple, c’est un autre lac qui est menacé. Ce lac appelé Gbassikolo risque de disparaître à jamais.
Aliou Diallo