Le syndicat National de l’enseignement supérieur et de la Recherche scientifique veut se faire entendre. Cette structure syndicale de l’enseignement supérieur a égrainé une panoplie de revendications, parmi lesquelles figure leur participation au recensement des enseignants. « Vu le refus catégorique du SLECG d’associer le syndicat de l’enseignement supérieur, il exige la présence effective des agents recesenseurs indépendants, la publication immédiate de l’arrêté de l’abrogation du licenciement des 7 enseignants chercheurs de l’Université de Kindia, le retour de l’arrêté conjoint portant valorisation des primes et indemnité des enseignants chercheurs, la valorisation des primes des heures supplémentaires et des frais de missions d’enseignement. Faute de quoi, il se réserve le droit de déclencher une grève générale illimité dans toutes les institutions d’enseignement supérieur et centre de recherche », déclare Lansana Yansané, porte-parole du SNAESURS.
Cette crise qui pointe à l’horizon risque d’affecter l’éducation guinéenne pour une nouvelle fois.
Aliou Diallo