Les enseignantsassistants des universités publiques de Guinéen viennent de mettre sur la table de leur département de tutelle quelques revendications liées à leurs conditions de vie et de travail.
Ces enseignants disent avoir entamé des démarches pour trouver un terrain d’entente avec le ministère de l’enseignement supérieur. « Nous n’avons pas parlé de grève pour le moment ; nous sommes sur les démarches. Nous avons adressé deux courriers au ministère de l’enseignement supérieur. Le premier courrier c’était pour faire le point sur les différentes revendications et le second, c’était de lui dire qu’après notre rencontre que nous n’étions pas d’accord sur leur démarche sur les points cités», explique Touré Ousmane, porte-parole du collectif des enseignants assistants.
S’agissant des différents points de réclamation Ousmane Touré affirme qu’ils sont au nombre de six. «Le 1er point c’est par rapport à la qualification de la formation des formateurs, le deuxième, c’est l’avancement en grade, le 3e point concerne la retraite, c’est-à-dire les cadres enseignants qui sont partis à la retraite partent et laissent la place aux jeunes, et 4 e point c’est la revalorisation des primes, et les 2 autres, nous sommes en train de les revoir. Si toutefois, on n’arrive pas à obtenir satisfaction à nos revendications, nous serons obligés de boycotter les cours à l’ouverture prochaine. Même si dans nos démarches, ce n’est pas ce que nous voulons», menace-t-il.
La situation de ces enseignants chercheurs assistants reste donc sur la table du ministère. Les principaux concernés ne comptent pas reculer. Ils projettent même une conférence ce samedi 9 septembre 2017 pour définir la voie à suivre, a annoncé Ousmane Touré.
Aliou Sanaya Diallo