Énergie : le ministre Cheick Taliby Sylla au chevet du barrage Garafiri

Dans le cadre de l’intensification des activités du département de l’énergie et de l’hydraulique, le ministre Cheick Taliby Sylla était en visite tout récemment au barrage hydroélectrique de Garafiri dans la sous-préfecture de Linsan, commune urbaine de kindia : Objectif : s’enquérir des réalités et du fonctionnement du barrage dudit site.

Le ministre en charge du département de l’énergie de l’hydraulique Cheick Taliby Sylla s’est rendu dans les entrailles du site de Garafiri qui d’ailleurs connait une dégradation très poussée et qui cause une mauvaise distribution du courant électrique pour la population. La rareté de l’eau dans les réservoirs censés ravitailler en cas de crise ne permet plus de répondre aux normes. En causes, la déforestation, La culture sur brûlis mais aussi la fabrication des briques cuites le long des rivières.
Aussi, la centrale hydro électrique qui permet la production du courant regorge des équipements très vétustes ; à cela s’ajoute la condition de vie tres pénible des agents plus le manque des engins roulants.
« Effectivement nous sommes à Garafiri ce matin, c’est le premier barrage sur le fleuve Konkouré et il fait 75 MW. La quantité d’eau qui se trouve aujourd’hui ne peut pas suffire. Il y a eu des simulations qui ont été faites pour que pendant l’étiage nous pussions avoir le courant. Il n’y a pas de barrage en amont, sauf Garafiri qui puisse produire et envoyer de l’eau afin de la donner à Kaleta», a précisé le ministre.
Il n’y a pas de courant sans eau, même si l’équipement est en bon état, c’est la source de l’énergie, à défaut des turbines et les groupes.  « Derrière il y a le déversoir, c’est quand il y a le plein, cette quantité d’eau ne peut pas être drainée dans turbines par les installations, le déversoir va servir en ce moment à évacuer cette eau dans le lit normal de Konkouré et très certainement ce serait au 15 juillet s’il arrive à pleuvoir abondamment. Sur ce, j’en appelle à la conscience de tous les citoyens environnants », explique Cheick Taliby Sylla.

Chérif Kéita, Correspondant à Kindia

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