La classe politique de Guinée jette les dernières énergies dans les préparatifs des prochaines élections locales. L’enjeu est déterminant. Les mots et les actes pour briguer des sièges ne manquent pas. Principal artisan de ces élections, la Commission électorale nationale indépendante doit relever le défi d’une organisation dénuée de toute contestation. C’est en tout cas le souhait d’un acteur de la Société civile de Guinée.
En Guinée, les élections communales sont prévues pour le 4 février 2018. Les acteurs de la Société civile souhaitent que ces scrutins se déroulent dans des conditions apaisées mais surtout à la satisfaction de tout le monde. « D’abord ce qu’il faut saluer dans l’organisation des élections de 2018, est cette innovation que la CENI a voulu mettre en place. Il s’agit de ce comité inter-partis qui doit lui permettant d’éviter toutes critiques et de corriger les imperfections. Tous les partis politiques sont représentés et toutes les questions sont débattues», explique Gabriel Haba, chargé de Communication du Conseil national des organisations de la société civile.
A l’heure qu’il fait, les partis sont résolus à mobiliser leurs candidatures. Pour ce faire, la société civile conseille à « la CENI de rester dans la même dynamique, d’être indépendante au service des citoyens. Donc avec ça, nous avons une certaine assurance que les élections vont se tenir dans de bonnes conditions», indique M. Haba.
En attendant, sur le terrain, le moment est à la constitution des candidatures et à la mobilisation des électeurs. Pour certains partis politiques comme l’Union des Forces Démocratiques de Guinée -UFDG- les noms des candidats commencent à être dévoilés au grand jour.
Il faut rappeler que depuis 2005 il n’y a pas eu d’élections locales en Guinée .
Aliou Sanaya Diallo