Près de 20 millions de Kényans ont rendez-vous ce mardi avec les urnes. Ils doivent élire, notamment, leur président dans un duel qui oppose le sortant Uhuru Kenyatta et l’opposant Raila Odinga, perdant par trois fois des élections présidentielles dans le pays. A la veille du scrutin , Barack Obama, ancien président américain a adressé une lettre à la classe politique du Kenya pour l’exhorter à aller vers des élections « pacifiques et crédibles ».
Que le message d’Obama tombe dans des oreilles attentives. En tout cas c’est ce que les Kényans souhaitent de tous leurs vœux , quelques jours après l’élection présidentielle dans leur pays. Un vote qui, selon les observateurs de l’UE, n’a pas d’abord enregistré de violences. «J’appelle les dirigeants kényans à rejeter la violence et à respecter la volonté du peuple », a écrit Barack Obama, à la veille des ces élections. Cet appel est d’autant plus important qu’on se rappelle ces crises électorales qui ont fait plus de 1000 morts dans le pays, il y a tout juste dix ans. Pour éviter une répétition de l’histoire, l’ancien Président américain invite les populations et la classe politique kényanes à se ressaisir et à privilégier le dialogue. « L’ensemble des Kényans seront perdants si le pays sombre dans la violence», a prévenu Barack Obama.
Avec 400 observateurs à Nairobi et à travers le Kenya, l’Union européenne, se dit, pour le moment, satisfaite du climat de sérénité dans lequel se déroulent les élections, note africanews.
Gassime Fofana