C’est un constat. Malgré l’existence d’une direction nationale de sports scolaires, les activités dans ce domaine laissent à désirer. Or, selon Abraham Conté, entraîneur de football junior, le sport est aussi une matière vitale dans la formation des élèves et des étudiants. » D’abord si on prend les infrastructures scolaires en Guinée, peu d’entre elles repondent aux normes. La plupart des établissements d’enseignement ne sont pas dotés d’installations sportives de football, de volley-ball, de tennis ou autres disciplines. Les plans d’aménagement ne tiennent compte la plupart du temps que des salles de classes et non des salles et des aires de jeux. Alors que le sport scolaire autant que les matières de sciences contribue à promouvoir le respect de l’éthique et des valeurs éducatives et humanistes. Il ouvre aux jeunes et aux enfants le sens de la collectivité et l’apprentissage de la vie associative. Ces disciplines sportives favorisent également une croissance propre. Avec elles, l’enfant pourrait avoir plus d’habileté et augmenter sa puissance et son endurance », précise-t-il.
Pour lui, les nouvelles autorités doivent exiger et faire du sport scolaire un tremplin pour le développement moral et physique des élèves. » Il faut instaurer les disciplines sportives dans les écoles. Dans ce cas, il faut que les responsables de l’éducation nationale surtout le ministère en charge imposent aux responsables d’écoles des salles et des aires de jeux. Il faut préalablement l’exiger, avant même la construction d’une école. »
Gassime Fofana