Dubréka : Un présumé trafiquant de pélican mis aux arrêts à Conakry !

Le jeudi 06 juin 2019, un habitant de la préfecture de Dubréka a été mis aux arrêts à Sonfonia, un quartier de la banlieue de Conakry lors d’une opération des agents du Corps des Conservateurs de la Nature et du projet GALF (Guinée Application de la Loi Faunique). M. Alama Sylla, présumé auteur de ce crime environnemental a été pris en flagrant délit de capture, détention, circulation et commercialisation d’un pélican, espèce animale intégralement protégée par le code de protection de la faune sauvage et règlementation de la chasse.

C’est suite à un échange d’informations entre les différents acteurs environnementaux que cette opération a été une réussite. Ainsi une équipe du corps des conservateurs de la nature et les activistes de GALF se sont transportées sur les lieux.
C’est dans ces circonstances que le nommé Alama Sylla, citoyen domicilié à Dubréka a été identifié et mis aux arrêts le jeudi 06 juin 2019, pris en flagrant délit de capture, détention, circulation et commercialisation d’un pélican, espèce animale intégralement protégée. Il a été conduit dans les locaux de la Direction Nationale des Eaux et Forêts pour être entendu sur procès-verbal.

Après cette première étape de la procédure, le mis en cause a été déféré devant le parquet du tribunal de première instance(TPI) de Dixinn qui finira par le placer sous mandat de dépôt à la Maison centrale de Conakry en attendant son procès. Quant au pélican, il a été confié au projet GALF pour sa réhabilitation avant d’être relâché dans la nature.

Pour mémoire, la Guinée est présentée comme une plaque tournante du trafic international des espèces sauvages et est toujours sous sanction par la Convention Internationale sur le Commerce des Espèces de faune et de flore sauvage menacée d’extinction (CITES).
Il faut rappeler que le trafic d’espèces animales sauvages est un crime organisé transnational. Il représente le 4ème commerce illégal le plus important au monde amassant plus de 20 milliards de dollars chaque année.
Fatou Kourouma

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *