Drame à la frontière guinéo-malienne : le gouvernement au chevet des blessés

Ce dimanche 03 décembre 2017, le ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, le général Bouréma Condé, en compagnie des autorités administratives et militaires de Kankan, a rendu visite aux blessés enregistrés lors des affrontements des 26 et 27 novembre entre Maliens et Guinéens à Kantédou Balandougou (Sous-préfecture de Dialakoro, préfecture de Mandiana).  La veille déjà, dès son arrivée, il a eu une rencontre avec  une délégation de ladite localité pour s’imprégner davantage de la situation qui prévaut sur le terrain.  
Au chevet des blessés admis à l’hôpital régional de Kankan, le ministre Bouréma Condé a, au nom du président de la République, Alpha Condé, et de son Premier  ministre Mamady Youla, fait part de sa compassion et de sa solidarité par rapport à ce qui vient de se passer entre les citoyens de deux pays « liés par l’histoire et la géographie » : le Mali et la Guinée (les affrontements ont fait de nombreuses victimes et des blessés plus ou moins graves, Ndlr). Il a remis aux cinq malades des enveloppes symboliques, tout en leur demandant humblement de faire preuve de patience et de retenue. A noter aussi que tous les frais liés au traitement de ces cinq blessés sont entièrement pris en charge par l’Etat. 
Lundi 04 décembre, une délégation malienne est attendue à Kankan pour une séance de travail avec la partie guinéenne. Le ministre guinéen de l’Administration du Territoire et son homologue malien se rendront ensuite dans la zone de litige (dans la préfecture de Mandiana) pour faire passer, des deux côtés de la frontière, les messages de paix, de fraternité et d’amitié, « comme le souhaitent ardemment et sincèrement les présidents Ibrahim Boubacar Keïta du Mali et Pr. Alpha Condé de Guinée ». 
Le général Bouréma Condé a une nouvelle fois rappelé l’impérieuse nécessité de matérialiser la frontière entre les deux pays pour éviter à l’avenir la répétition de « ce genre d’incidents regrettables. La Guinée et le Mali sont les deux poumons d’un même corps », dit-on souvent.  
Naby Elma

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