Dr Dansa Kourouma : «les Assemblées communautaires ne jouent pas pleinement leurs rôles»

Les Assemblée communautaires sont des structures de développement. Bien que le pays ait posé leurs bases depuis  longtemps, ces assemblées «ne parviennent plus aujourd’hui à jouer pleinement leurs rôles». Et pour cause ! 

Les Assemblées communautaires sont des structures à la base, dit Dr Dansa Kourouma, président du CNOSC; leur rôle, poursuit-il, est de faire des propositions pour le développement. « C’est une manière d’avoir un contrôle sur la gestion de la chose publique. Elle fait des propositions lors des assises », explique le patron de la société civile.

Pour lui, ces Assemblées existent depuis longtemps dans plusieurs localités de Guinée notamment dans les zones minières. « La Guinée est l’un des premiers à se doter de ces structures après le Burkina-Faso et le Bénin», précise-t-il.

Aujourd’hui, ces structures semblent n’exister que de noms ou ne jouent pas pleinement leur rôle régalien face aux décisions du pouvoir central. Dr Dansa Kourouma situe la responsabilité de ce dysfonctionnement à trois niveaux : d’abord, il s’agit de leur non reconnaissance par l’Etat; ensuite, il y a le niveau intellectuel des membres  qui laisse parfois à désirer et enfin le manque de moyens financiers pour promouvoir leur fonctionnement. A cela s’ajoute le manque d’éducation qui, selon le Président du Conseil national des Organisations de la Société civile guinéenne, fait que ces Assemblées communautaires perdent leur sens de contrôle.

Aliou Sanaya Diallo

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