Deuil : la presse guinéenne pleure Abdoulaye Bah

Dieu a donné, Dieu a repris. C’est ce qu’on peut dire après chaque décès. Le cas de notre confrère Abdoulaye Bah en est une parfaite illustration. Alors qu’il couvrait les opérations d’assainissement, ce combattant de la presse guinéenne a été fauché par des jeunes venus dans une voiture. Admis à l’hopital sino-guinéen, il a rendu l’âme ce lundi.

Sur les lieux,  amis et collaborateurs , patrons de presse et membres du gouvernement ont défilé. Des témoignages se multiplient. « Nous sommes dans une désolation totale, ça fait pitié de partir de la sorte. Notre confrère est parti pour ne plus revenir. Il est parti arme à la main, nous ne pouvons que remercier Dieu. Abdoulaye a bien aimé son métier», témoigne sidi Diallo, secrétaire général du syndicat de la presse privée. 
Devant une foule compacte, certains confrères sont sans mot et les larmes coulent sur leur visage. «Je ne peux rien dire ici, je préfère attendre. Je suis triste, je ne sais quoi dire et quoi faire», s’exclame Alpha Ibrahima Camara, un des collaborateurs du défunt.
Pour Hassan hilal, la presse guinéenne a perdu une icône, car c’est une norme.
«Cet homme a servi la nation jusqu’au dernier souffle , il l’a fait sans fatigue et avec courage», dit-il.


Il faut noter que le premier ministre, Ibrahima Kassory Fofana a promis de retrouver les auteurs de cet acte ignoble qui a coûté la vie à Abdoulaye Bah et «ils subiront la rigueur de la loi».

Aliou Diallo 

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