Décret Cour constitutionnelle : l’opposition menace, la mouvance rassure

Pour l’opposition guinéenne, la pillule ne passe pas. Elle est amère. Elle estime que l’éviction de Kèlèfa Sall de la présidence de la Cour constitutionnelle est une entorse à la loi et sa confirmation par le Chef de l’Etat une violation de la Constitution. C’est pourquoi réunis ce jeudi en plénière, les opposants ont décidé de hausser le ton et de taper du poing sur la table. «La République est en danger. Nous allons entreprendre des consultations avec les forces vives, avec tous les patriotes déterminés à défendre la constitution, la légalité, pour qu’ensemble nous puissions opposer à cette forfaiture la réaction qui convienne», menace Cellou Dalein Diallo, chef de file de l’opposition.
Au RPG Arc-en-ciel, on prône l’apaisement. Certains membres du parti au pouvoir demandent que l’on accorde du temps à la nouvelle équipe que dirige Mohamed Lamine Bangoura. Pour eux, c’est une affaire à l’interne à la Cour qu’il convient de gérer avec tact et responsabilité. Et qu’il faut surtout accorder le bénéfice du doute au nouvel entrant car, selon eux, il n’y a pas de péril en la demeure. 
La grande question est de savoir désormais ce que vont porter les différents mouvements de contestation en perspective.
                                            Focus du declic.info

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