La santé du secteur sportif guinéen et du football en particulier semble compromise. L’élimination de l’équipe nationale à la CAN 2019 a permis de constater plusieurs défaillances qui affectent le Syli. Cette situation est justifiée par le rapport du ministre des sports lors du dernier conseil des ministres.
Dysfonctionnements au sein de la Fédération guinéenne de football, climat malsain et corruption dans la fédération et dans l’équipe. Voici l’essentiel des points soulignés par Bantama Sow après son entretien du lundi, 15 juillet avec le président de la FGF et le chef de la délégation. Ces facteurs qui nuisent à la performance du Syli de Guinée et la promotion mais aussi le progrès du sport dans ce pays sont en général l’arme par laquelle plusieurs départements et institutions de l’Etat sont administrés. Aujourd’hui, le secteur sportif guinéen est entrain de vivre un véritable cauchemar surtout après des révélations par-ci et par- là. Responsable, joueur, entraîneur ou président, chacun s’est efforcé à expliquer le comportement de l’autre et à défendre son statut. Une situation qui montre véritablement la caractéristique de la mal gouvernance qui règne au sein de cette équipe nationale mais aussi à la Fédération guinéenne de football.
Certes, plusieurs dispositions sont tombées après le communiqué des uns et des autres, mais il est important de souligner que le problème du Syli est bien plus qu’un problème de sélectionneur. Puisque comme souligne un dicton » l’étranger se conforme toujours à l’image de son hôte ». Mais si l’étranger fait tout ce qu’il veut sur un territoire national, c’est que les nationalistes seraient faibles, complices ou corrompus.
Bien que le sélectionneur du Syli national soit limogé , il faut préciser que le sport guinéen n’est pas soigné tant que la racine et la machine de la mauvaise gestion qui tutoient les instances dirigeantes et dans l’équipe nationale ne sont pas extirpées.
Gassime Fofana