Voici ce qui semble être la dernière deadline que les autorités donnent aux riverains de la décharge de Dar Es-Salam, à Conakry. Après des délais butoirs non encore exécutés, la vitesse supérieure pourrait être enclenchée dès cette semaine. En effet, selon le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation qui s’est exprimé sur la question ce lundi, ce sont plus de quatre milliards de francs guinéens que le Chef de l’État à offerts aux 201 familles comme accompagnement en vue de leur déguerpissement. Il a été demandé à chacune des familles concernées d’aller récupérer sa part, soit 20 millions au Gouvernorat de la ville de Conakry. Mais, selon Général Bouréma Condé, cet appel est « tombé dans des oreilles sourdes», aucune famille ne s’étant présentée.
Face à cette situation, le ministre annonce une nouvelle date butoir fixé à 24h. Passé ce délai, les autorités pourront passer à l’acte. « Avec argent ou sans argent, l’opération de déguerpissement aura lieu», promet Général Condé qui estime que les occupants le sont de façon illégale.
Sur place à Dar Es-Salam, les riverains n’entendent pas reculer. Ils estiment que les 20 millions de francs guinéens sont minimes par rapport à leurs investissements dans les bâtiments et autres infrastructures qui vont être démolis.
Chaque heure qui passe désormais resserre l’étau autour de ces riverains qui promettent d’affronter les machines que l’État enverra pour l’opération.
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