Crispation du climat sociopolitique en Guinée : les ( autres ) Forces sociales de Guinée tapent du poing sur la table

Le processus d’installation des élus locaux ne se passe pas sur un fleuve en République de Guinée. L’opération est caractérisée  par des violences et des envolées verbales qui ne sont pas de nature à renforcer le tissu social. Face à l’ampleur de la situation, l’autre frange des Forces sociales de Guinée tire la sonnette d’alarme et menace.

DECLARATION N° 018

Les forces Sociales de Guinée observent de très près l’évolution inquiétante de la situation sociopolitique de notre pays, elles expriment leurs vives préoccupations face à l’escalade de violences qui prévaut dans certaines localités en signe de protestation et de contestation contre l’installation de certains exécutifs communaux.

Depuis quelques jours, certaines localités de l’intérieur du pays (Kindia, Banfèlè, Guéasso, N’zo, Hamana, …) vivent dans la peur, l’insécurité, le repli identitaire et la violence. De mort d’Homme, des blessées et des destructions des biens privés et publics sont constatées. Ces actes ignobles et barbares qui portent atteinte à la stabilité du pays et à l’intégrité physique et morale des paisibles citoyens constituent des graves violations des droits humains et altèrent le vivre ensemble.

Il est à révéler, que la prééminence des arrangements politiques et égoïstes au détriment des textes de lois en vigueur est à l’origine de cette autre crise de trop. En tout état de cause, les Forces Sociales de Guinéeréaffirment leur profond attachement au respect des textes de lois en vigueur dans notre pays et dénoncent avec la dernière énergie l’impunité qui caractérise la gestion des crimes par le régime actuel.  

Elles regrettent profondément la mort du jeune Ibrahima Bah et présentent leurs tristes et sincères condoléances à la famille éplorée et à toute la Nation guinéenne. Cet autre crime de trop ne doit en aucun cas rester impuni.

Les forces sociales de Guinée prennent à témoin la communauté Nationale et internationale qu’elles se réservent le droit de se constituer partie civile, pour traduire devant les juridictions nationales et internationales, toute personne qui inciterait à la Violence à travers les réseaux sociaux et les médias interposés ainsi que les commanditaires et toute personne qui se trouverait derrière ces choses rétrogrades et humiliantes.

Pour terminer, les Forces Sociales de Guinée invitent l’ensemble des parties prenantes (Surtout les communicants des différents bords) à faire preuve de responsabilité et de patriotisme afin de sauvegarder de la Paix, l’Unité Nationale et  la quiétude sociale.

                           Ensemble, Unis et Solidaire nous Vaincrons

                            Fait à Conakry, le Vendredi  19 Octobre 2018.

                          Pour la Cellule Communication des Forces Sociales de Guinée

                                      Dorah Aboubacar KOITA

                                                                                                            

                                        

 

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