Le président du conseil national du patronat guinéen appelle les différents acteurs de la plateforme à l’unité. Lors d’un point de presse, El Hadj Mohamed Habib Hann a rappelé quelques conséquences liées à la division des différents acteurs du conseil, avant de revenir sur les soupçons d’ingérence du gouvernement dans les affaires du patronat.
Tout d’abord, le président du conseil national du patronat guinéen a fait un bref rappel de son élection en décembre 2016, avant de revenir sur les efforts qu’il déploie pour unifier la structure. « Je me suis permis de visiter mes frères guinéens de l’autre équipe, pour leur demander de nous retrouver, de parler d’une voix, de fusionner les bureaux sans aucune exclusion. Nous ne pouvons pas évoluer en nous excluant mutuellement. Nous sommes tous des Guinéens, chacun peut apporter sa petite contribution » a lancé El Hadj Mohamed Habib Hann.
El hadj Hann dénonce ce qu’il qualifie d’ingérence du gouvernement dans les affaires patronales. « Il y a eu deux évènements importants qui se sont tenus ici, où on a eu l’impression que le gouvernement soutient un camp par rapport à un autre. Le premier évènement, c’est à l’occasion de la tenue de l’atelier du BIT, pour vous dire qu’à cette occasion, le gouvernement n’est pas venu. La confusion a créé des suspicions et des complications. Le deuxième évènement, c’est le forum qui s’est tenu avec les Ivoiriens. Cette activité a été initiée par notre bureau. Malheureusement, elle a été récupérée. Ils ont purement et simplement demandé de nous abstenir, pour ne pas troubler la quiétude de nos frères ivoiriens, qui ont eu l’amabilité de se déplacer jusqu’à Conakry », a déploré le président du CNP-Guinée.
L’élection d’El hadj Mohamed Habib HANN à la tête du conseil national du patronat guinéen continue jusqu’à date d’être contestée par Kaba Guiter qui revendique aussi la présidence de la structure.
Aboubacar Camara