Le Coronavirus a impacté la vie socio-économique du pays. L’agriculture est l’un des secteurs les plus touchés par cette pandémie. Aucune partie de la chaîne de production n’est épargnée. Dans les différents marchés de Conakry, les femmes vendeuses sont confrontées à des difficultés d’écoulement des produits agricoles qu’elles vendent au quotidien.
Pour elles, depuis l’apparition de la maladie dans le pays, les pertes sont énormes. « Nos marchandises pourrissent. Le manioc que nous vendons ne s’achète pas. Toutes nos activités sont presqu’aux arrêts », se lamente Mariama Bangoura, vendeuse au marché d’Enta.
Des problèmes, il y’en a. Ces femmes étalagistes ne savent plus quoi faire, disent-elles. Ce qui devient un véritable casse-tête. « Avant on pouvait vendre 5 à 6 sacs ,mais maintenant, c’est pratiquement impossible. Et puis pour avoir ces marchandises, c’est vraiment difficile. D’ici à Kindia, on peut faire deux jours avant de revenir ici. Les agents de forces de l’ordre aussi nous fatiguent », renchérit M’mah camara.
Au regard des difficultés rencontrées par ces femmes, elle plaident pour l’assouplissement des mesures barrières par les autorités, en vue d’un meilleur acheminement des produits agricoles de l’intérieur du pays vers la capitale Conakry.
Aliou Diallo