La coupe continue dans certaines collectivités rurales malgré les campagnes de sensibilisation. C’est pourquoi, autorités, acteurs qui oeuvrent à la protection de l’environnement s’organisent déjà pour trouver des solutions pour réglementer davantage ce secteur.
A presque deux semaines de la fin de la campagne de coupe de bois en Guinée, les autorités et les acteurs de l’environnement multiplient les stratégies pour réorganiser et réglementer ce secteur. « Le problème de l’environnement est transversal, commence Dr CéCé Loua. C’est pourquoi il est important de nos jours de mieux s’organiser pour protéger ou du moins adopter des principes permettant de réglementer ce secteur. Parce qu’en Guinée, la coupe de bois se fait de façon anarchique. Et le pire, ce sont des individus qui font cette pratique alors que dans les autres pays la coupe de bois revient à des sociétés spécialisées qui après savent que faire pour combler ce vide forestier. Mais ici, c’est le contraire. On déboise, on reboise pas. C’est pourquoi, il faut dès maintenant commencer à mettre en place une commission ou un comité central de suivi qui supervise les actions de déboisement mais aussi de reboisement. Et cet organe doit être équipé techniquement et financièrement pour mener à bien son travail et atteindre les zones rurales. Il faut également, qu’il y ait des comités décentralisés en rapport avec les polices et les gendarmes de l’environnement un peu partout où les ressources forestières se trouvent pour veiller au respect par la population locale des principes qui vont régir ce secteur. Sans ces forêts , notre système écologique serait en péril et on pourra être exposés à des dangers comme la sécheresse, la faiblesse des activités agro-pastorales ou des activités touristiques», explique l’environnementaliste.
Gassime Fofana