COP 29 : l’argent, le nerf de la discorde !

Les préoccupations majeures sur le dérèglement climatique ainsi que la multiplication des moyens de lutte ne cessent de voir jour. C’est dans ce cadre d’ailleurs, que sont réunis à Azerbaïdjan, plusieurs acteurs de partout dans le monde pour déterminer un budget nécessaire à la lutte  pour le climat. Mais selon les informations rapportées  par le site africanews, les présents à cette COP29 n’ont toujours pas trouvé un consensus sur le financement. « Les négociateurs doivent trouver un accord sur trois points importants : l’ampleur des chiffres, le montant des subventions ou des prêts et les contributeurs. Les experts ont déclaré qu’un accord était encore loin d’être conclu et que le sommet semblait se diriger vers le même drame et les mêmes prolongations que les années précédentes », indique le site africanews.
Dans le même sillage, le nouveau projet qui doit constituer la base de tout accord conclu pendant la séance,  dit le site publié ce jeudi, 21 novembre aurait omis une partie importante à savoir le montant que les pays riches paieront pour aider les pays en développement à passer aux énergies propres et à s’adapter au changement climatique.
« Je pense que le chiffre le plus important n’est pas là. Il y a un certain nombre d’autres éléments que nous avons soumis qui ont également été capturés. Nous sommes donc en train d’analyser la situation et nous reviendrons vers vous avec plus de détails »,  a indiqué Ali Mohamed, président du groupe des négociateurs africains.
« Les négociateurs présents à la conférence d’Azerbaïdjan tentent de combler l’écart entre les 1 300 milliards de dollars que les pays en développement estiment nécessaires au financement de la lutte contre le changement climatique et les quelques centaines de milliards que les pays riches sont prêts à verser », note le site. 

Pour sa part,  l’Union européenne s’est dit prête  pour une transition énergétique, mais avec des réserves en ce qui concerne le financement.
« Nous avons vu le leadership des nations qui sont vulnérables au climat, l’AOSIS (Alliance of Small Island States), les petits États insulaires, les pays les moins développés. L’Union européenne s’est manifestée en disant qu’il fallait agir pour la transition énergétique, mais elle s’est montrée très réticente en ce qui concerne le financement. Nous entendons dire que des pays comme la Chine sont accommodants et prêts à conclure un accord, mais à ce stade, beaucoup de choses se passent en arrière-plan.», a déclaré Andreas Sieber, directeur associé de la politique et des campagnes de l’organisation environnementale internationale 350.org.

 

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