Fermeture de la chaîne de dépense, évaluation de l’impact du poids financier des établissements publics administratifs ou subventions accordées aux EPA. C’est l’essentiel des aspects que veut comprendre le président de la transition, Col Mamadi Doumbouya. Objectifs, prendre des dispositions adéquates relatives à la nomenclature budgétaire côté dépenses notamment.
C’est sous forme d’instruction à son premier ministren : « dans le cadre de la politique de rationalisation et la convergence vers la réduction du nombre d’Établissements Publics Administratifs (EPA), en fonction de leur impact réel sur nos concitoyens, le Chef de l’Etat a instruit le Premier Ministre de lui fournir la situation exhaustive des subventions accordées aux EPA de chaque département ministériel cette année d’ici le prochain Conseil des Ministres, à travers un document de synthèse, pour évaluer l’impact du poids financier de ces structures sur notre budget national de développement, dans le but d’anticiper les mesures idoines à prendre dans la prochaine loi de finances initiale (LFI 2024) »
En analyse, l’économiste, Ibrahima Sory Diakité affirme : « je pense que c’est une décision salutaire si c’est mis en œuvre. Parce que quand on regarde notre budget, il est caractérisé par certaines dépenses qui n’influent pas sur la croissance ni sur l’amélioration des conditions de vie, mais uniquement à remplir des comptes personnels. Donc, je pense que revoir la subvention et autres actifs des EPA pourrait permettre à l’Etat de réduire certaines dépenses qui lui seraient inutiles et de faire face à certains besoins avec ces ressources issus de ces opérations.»
Gassime Fofana