Le concours d’accès aux écoles professionnelles se poursuit sur tout le territoire guinéen. Pour cette année, les autorités ont exigé des diplômes pour séparer le bon grain de l’ivraie.
Imposer des restrictions pour rehausser le niveau d’instruction des candidats inscrits cette année au concours d’orientation dans les écoles professionnelles. C’est le défi que se lance le ministère de l’enseignement technique et de la formation professionnelle. Raison pour laquelle le concours qui se déroule depuis lundi ne regroupe que les candidats inscrits en fonction de leur niveau d’études. « C’est une décision qui émane du ministère de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, celle qui autorise que les détenteurs du diplôme du baccalauréat unique sont habilités à faire le concours pour le type B et sont exigés à faire le type A ceux qui sont titulaires du diplôme du Brevet d’étude du premier cycle», précise M. Bayo, délégué régional de Conakry en service au centre du lycée 1er mars de Matam. Il ajoute ensuite que les candidats qui ont échoué au baccalauréat unique cette année ne peuvent pas être enrôlés dans la catégorie B mais plutôt passeront l’examen pour le type A parce qu’ils ont leurs diplômes du brevet ou leurs attestations de niveau 11ème, 12ème qu’ils peuvent légaliser et déposer au centre prévu à cet effet. A la question de savoir si ces exigences de diplômes ne vont pas pousser certains à falsifier les diplômes, le délégué explique que « c’est le service d’examen qui est chargé de vérifier ces diplômes. Si au cours du contrôle, on retrouve les faux dossiers, leurs titulaires vont être éliminés du concours mais avec l’aval du ministre ».
Il est à rappeler qu’au compte de cette année, la région de Conakry a reçu 794 candidats pour ce concours dont 600 pour les détenteurs de diplômes du Brevet contre 194 pour les titulaires de ceux du baccalauréat unique.
Seydouba Camara