« Au-delà des préjugés, le social au service du développement ». C’est effectivement avec ce slogan que les autorités guinéennes ont lancé le 18 avril 2024 à Conakry les Journées Nationales de Concertation. Présidée par le ministre des Affaires étrangères, Morissanda Kouyaté, représentant le Premier ministre, cette cérémonie a rassemblé plusieurs membres du gouvernement, des partenaires techniques et financiers, ainsi que des représentants des diverses couches sociales du pays, avec pour objectif de dénicher des paradigmes et des alternatives pour faciliter l’émergence sociale, et plus loin, en faire un essor de développement de la Guinée. Mais quel est ou sera l’intérêt de cette démarche sur le Social ? « Dans un premier temps, l’initiative pourrait permettre dans l’immédiat de recenser tous les problèmes sociaux qui nécessitent des réactions de la part de l’Etat. Enfin, à moyen terme, trouver des ressources essentielles à la satisfaction de ces besoins sociaux », analyse Ansoumane Condé, Sociologue. Poursuivant son analyse, il ajoute : « cette concertation nationale sur le Social si c’est bien mené et qu’on tient compte des recommandations et des exigences de tous les partenaires nationaux et étrangers qui ont été impliqués, pourrait permettre non seulement de régulariser et d’améliorer les rapports sociaux entre pouvoir et les couches sociales, hiérarchiser les besoins sociaux du pays, réduire les différends et les écarts sociaux, mais aussi elle pourrait permettre de donner un intérêt aux couches sociales en Guinée, qui serait un outil aussi pour promouvoir le progrès en Guinée. »
Gassime Fofana