Le tronçon Cimenterie – Ansoumanyah plateau, présente un visage piteux. Si pendant la saison sèche, c’est la poussière qui embête les usagers, en cette saison des pluies, c’est la boue qui s’installe. Cette dégradation entraîne plusieurs conséquences, notamment des accidents. Une réalité qui n’est pas goût, des citoyens qui y vivent.
Ce tronçon de plus de cinq kilomètres est régulièrement fréquenté par les usagers. Des nids de poules sont visibles partout sur les lieux. Sur cette route, des cas d’accidents sont parfois signalés, cela à cause de son niveau de dégradation poussée. « Ici ce n’est pas facile pendant cette saison. Les motos tombent en panne et même les passagers se plaignent parfois de secousses de la route », explique Mamadou Djouhé Diallo, membre du syndicat.
Pour les taxis motards qui assurent le déplacement sur ce tronçon, les difficultés sont de plusieurs ordres. Des engins tombent en panne, difficile pour eux d’assurer la recette journalière. Une situation que certains affrontent seulement avec courage. « Nous souffrons ici vraiment. Difficilement parfois on gagne notre recette journalière. Les motos sont souvent au garage à cause du mauvais état de la route. Les trous augmentent tous les jours. Moi, ça fait 4 mois, je suis là, je suis étudiant à Sonfonia », déplore Tamba Justin Kamano.
Ces difficultés ne sont pas que du côté des taxi maîtres, les clients qui empruntent les taxis, se plaignent aussi de l’état de la route. D’autres affirment être confronté à des problèmes sanitaires. « Oui parfois quand on vient ici, avec les secousses ça joue sur nos jambes et même le dos. Donc c’est très difficile de venir ici. Mais comme on n’a pas le choix, on est obligé. Quand tu marches aussi, y’a la boue qui est sur la route », affirme Noël Haba, client de Taxi moto.
Pour trouver l’heure, les usagers de cette route qui relie Ansoumanyah à la Cimenterie, gardent leur mal en patience. C’est en cela, ils lancent un appel aux autorités à tous les niveaux afin que ce tronçon soit réhabilité.
Aliou Diallo ( Image d’illustration)
Cimenterie – Ansoumanyah plateau : le calvaire des usagers !
