Les femmes ont célébré ce 08 mars 2018 la journée internationale de leurs droits. Une opportunité pour certaines de dégager des stratégies pour développer l’entrepreneuriat féminin et dénoncer les violences dont elles sont victimes.
Autonomisation, égalité salariale ou respect des droits de la femme. Le 08 Mars offre l’occasion aux femmes d’exposer leurs besoins et de revendiquer plus de places dans la société. «Si nous voulons faire de la femme africaine une femme émancipée, il faut développer chez elle l’esprit d’entrepreneuriat. Cela peut se faire à partir de la scolarisation ou de la mise en place des centres d’apprentissage de métiers afin qu’elles assurent leur autonomie et qu’elles soient présentes dans les affaires publiques du pays et non simple ménagères au foyer », explique Bintou Cissé, institutrice.
Elles sont, en effet, nombreuses, ces femmes qui subissent au quotidien les violences de la part des hommes. Viol, violences conjugales ou harcèlement sont entre autres maux dont elles souffrent. Interrogée sur la persistance de ces phénomènes, l’institutrice s’en prend à certaines coutumes et lois du pays. «Nous avions affaire à une société où les gens pensent que la femme est condamnée à la soumission et constitue un genre faible dont on peut abuser. Il faudrait transcender ces anciennes conceptions et comprendre que la femme jouit des mêmes droits que les hommes et qu’elle n’est pas un être condamné à la soumission. En plus, dans certains pays d’Afrique, les lois qui protègent les femmes sont peu ou n’existent même pas. Ce qui fait qu’elles sont toujours victimes de ces maux. Là également, il faut redynamiser et améliorer les lois en faveur des femmes afin qu’elles soient épargnées des violences », plaide-t-elle.
Gassime Fofana
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