Boffa: tenue de la première session du conseil d’administration de la préfecture

C’est un cadre de dialogue entre les acteurs de développement, placé sous l’autorité du préfet de Boffa. Il s’agit de trouver des solutions aux problèmes des habitants de cette préfecture, située en Basse-Guinée.

La rencontre a réuni les autorités administratives et locales, des partenaires au développement, la députée uninominale de Boffa et les représentants des sociétés minières.
Autour de la table, les discussions ont porté sur les préoccupations majeures des communautés. Il s’est agit également de présenter les rapports des différents services, soumettre à une analyse et présenter le plan annuel pour l’exercice 2021.
Prenant la parole, la députée uninominale a mis l’accent sur la nécessité de mettre en valeur, les potentialités de cette ville.
«Valoriser ces potentialités, c’est aussi préparer une main d’œuvre qualifiée. C’est pourquoi à travers la bourse d’excellence que nous avons mise en place, nous avons sponsorisé de jeunes filles qui vont suivre une formation professionnelle aux métiers de la couture et de la mode dans un institut reconnu à Conakry. Valoriser ces potentialités, c’est aussi permettre aux jeunes de se prendre eux-mêmes en charge en leur offrant des opportunités d’emploi en les amenant à exercer des activités génératrices de revenus », a dit Honorable Zeinab Camara qui estime que faciliter l’accès aux soins médicaux et à l’eau potable constitue une priorité. C’est pourquoi elle promet de s’engager avec ses collègues députés à faire passer la loi sur la couverture sanitaire à moindre coût. «Nous nous assurons aussi que ces jeunes et femmes puissent avoir accès aux soins de santé de qualité et à moindre coût. En attendant, la proposition de loi relative la couverture sanitaire universelle sur laquelle nous sommes en train de travailler, nous nous attelons à mettre en place des mutuelles de santé communautaires. Nous travaillons également à ce que les Boffakas aient un accès à de l’eau potable et que les ménages et les entreprises puissent avoir accès à l’énergie.»
Au cours de l’année 2019, 23 micro- projets de développement d’une valeur de 12 milliards GNF par l’ANAFIC et le FODEL ont permis de servir à soutenir d’autres micro-projets de développement économique des communautés.
Par ailleurs, au-delà de ces deux agences, les sociétés minières peuvent leur apporter d’autres avantages comme prescrit dans le contenu local dont principalement l’employabilité, d’après le préfet de Boffa.
« Au constat aujourd’hui, il y a  un relâchement voire un abandon dans le cadre de la mobilisation des ressources propres de nos  collectivités au profit de l’ANAFIC et du FODEL. Je vous invite alors à prendre toutes les dispositions utiles pour revivre cette activité au risque de créer des frustrations au niveau des contribuable», ajoute Colonel Abdourahmane Kéita.
Il a toutefois invité la jeunesse à s’inscrire dans une logique de formation professionnelle pour être compétitive sur le marché de l’emploi.

Aly Yonssiny

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