Le district de Farenyah est situé à trente huit kilomètres de la commune urbaine de Boffa. Depuis longtemps, ce district est confronté à d’énormes difficultés sanitaires et cela s’explique par le manque criard de médicaments, de frigo pour la conservation des vaccins et de personnel.
Avant, le poste de santé de ce district assumait sa mission de prise en charge des premiers soins. Actuellement, il ne peut pas assurer les premiers soins pour des malades qui s’y rendent à cause du manque des médicaments adéquats. Ce centre de santé ne dispose que des produits anti-paludiques. Il ne compte en outre qu’un seul agent «qui est régulièrement absent », des équipements vétustes et un lit.
Concernant la dotation en médicaments et du personnel, le président du district demande de l’aide. « On a besoin du soutien de la part des ressortissants, du gouvernement et des personnes de bonne volonté. Mais surtout, le Ministre de la santé. Quand on a un malade ici, c’est la souffrance pour nous de l’évacuer à l’ hôpital préfectoral de Boffa compte tenu de l’état de la route qui est très dégradée. Et le pire, parfois pour les premiers soins, on trouve aucun agent sur place », déplore Aly Manda Soumah.
Pour Alpha Soumah, agent communautaire de ce district, les citoyens de Farenyah souffre énormément. « Parfois on peut envoyer un malade et qu’il ne trouve pas un soignant surtout les femmes en état de famille. Là où le bât blesse encore c’est que dans ce poste de santé il n’y a qu’un seul lit».
A noter aujourd’hui, le constat qui révèle que toutes les sous-préfectures de Boffa, surtout les plus enclavées, enregistrent un manque de personnel soignant dans les structures sanitaires.
Aly Badara Yonssiny