Après ce qu’il qualifie « de tentative de coup d’Etat », le Président Bissau-guinéen, Umaro Sissoco Embalo, a décidé de dissoudre le Parlement dominé par l’opposition, ce lundi, 04 novembre. « La date des prochaines élections législatives sera fixée le moment opportun, conformément aux dispositions (…) de la Constitution », dit un décret présidentiel communiqué à la presse.
Le président Embalo invoque la « complicité » entre la Garde nationale, le corps impliqué dans les affrontements avec la Garde présidentielle jeudi soir et vendredi, et « certains intérêts politiques au sein même de l’appareil d’État », rapporte le site afriquenews.
« Après cette tentative de coup d’État menée par la Garde nationale et devant les preuves fortes de l’existence de complicités politiques, le fonctionnement normal des institutions de la République est devenu impossible. Ces faits confirment l’existence d’une grave crise politique », dit-il.
Par ailleurs, il faut rappeler que la Guinée Bissau est aujourd’hui l’un des pays caractérisés par une instabilité sociopolitique multiple.