Après la déclaration officielle de la candidature du l’UFDG à l’élection présidentielle du 18 octobre prochain, les réactions n’en finissent pas. Alors que certains parlent d’incohérence, au sein de la formation politique concernée, les responsables pensent que la décision a été longuement mûrie. « Nous avons décidé d’aller à cette élection, c’est par ce que nous sommes sûrs de la remporter. C’est une décision qui est prise et nous y travaillons », entame Ben Youssouf Kéita, membre du bureau politique national.
Pour certains, l’UFDG voudrait avoir la légitimité de revendications, après les résultats de l’élection. Cette idée ne semble pas une préoccupation pour ses membres. « Nous ne partons pas pour une revendication, mais notre objectif final, c’est d’être à Sékoutoureyah. Nous nous battons pour l’encrage de la démocratie. Cela, c’est pour que notre pays puisse souffler le vent de l’alternance démocratique. De toute façon, si on ne partait pas, on pouvait avoir des critiques. Nous y sommes allés, on a aussi des critiques. Mais nous en prenons note et nous sommes un parti démocratique. Les critiques sont les bienvenues », rassure l’ancien député.
Des consultations, il y’en a eu au sein des différentes formations politiques qui ont décidé de prendre part à cette élection. « L’UFDG n’a pas fait exception. Les 90% des différentes fédérations se sont prononcés en faveur de notre participation. Et sur 12 qui sont à l’extérieur 9 se sont montrées favorables. C’est pourquoi nous sommes allés. Et maintenant nous sommes dedans, on se battra sans faille », a-t-il ajouté.
Au compte de cette échéance électorale, 12 candidats vont se confronter sur la scène politique. D’ors et déjà, beaucoup d’entre eux ont donné le ton pour conquérir le maximum d’électeurs.
Aliou Diallo