Assainissement : le Maroc donne, la société civile propose !

Le ministre marocain de l’aménagement du territoire national, de l’urbanisme, de l’habitat et de la politique de la ville était tout récemment à Conakry. Nabil Benabdellah était venu évaluer l’état d’avancement de la mise en œuvre de la convention signée il y a quelques mois entre les deux parties dans le cadre de l’appui et l’accompagnement du Royaume pour la mise à niveau de la ville de Conakry. Le royaume du Maroc avait octroyé 10 millions de dollars à l’Etat guinéen dans ce sens. Les acteurs de la Société civile proposent pour réussir le pari.

 

Assainir la ville de Conakry en général et la commune de Kaloum en particulier. C’est l’objectif pour lequel le Maroc a fait don de 10 millions de dollars à la Guinée. L’appui porte également sur l’ingénierie et le financement d’aménagements urbains ainsi que sur la formation et le transfert de compétences dans ces domaines. « Ce sont des gestes qui peuvent contribuer à l’assainissement de Conakry s’ils sont utilisés à de bonnes fins et si les décideurs optent pour les bonnes solutions« , nuance Doussouba Mamoudou Condé, président de l’alliance des jeunes pour la paix et la stabilité. Mais pour lui, cela ne suffit pas. Il faut pousser la réflexion un peu plus loin et donner la priorité aux initiatives privées si l’on veut lutter efficacement contre l’insalubrité dans la capitale guinéenne et principalement à Kaloum. « La méthode la plus durable, garante et permanente est la privatisation des activités d’assainissement en les confiant à des sociétés agréés à cet effet pour qu’elles en fassent des actions pérennes« , propose-t-il. Cela passe par l’octroi en bonne et due forme des offres aux entreprises qui peuvent se porter candidates et suivre de près l’exécution des travaux.

Seydouba Camara

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