Jusque-là indifférente, l’Organisation mondiale de la santé a finalement levé ses réserves et reconnait désormais l’artmesia comme un traitement possible contre le covid-19. En tout cas, c’est ce qu’a fait savoir le bureau régional de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’Afrique ce lundi 4 mai 2020. « Des plantes médicinales telles que l’artemisia annua sont considérées comme des traitements possibles du Covid-19, mais des essais devraient être réalisés pour évaluer leur efficacité et déterminer leurs effets indésirables », précise t-il.
Dans son analyse, le médecin Marcel Lamah fait savoir qu’il était nécessaire que l’OMS reconnaisse l’efficacité de cette plante contre le coronavirus. « Il était temps que les institutions sanitaires nationales et internationales portent un regard considérable sur ce produit qui continue de prouver son efficacité aujourd’hui face au coronavirus, et de prendre des dispositions pour la mise en performance, c’est-à-dire l’industrialisation de cette plante, faire des études sur ces effets indésirables. Aussi l’OMS devrait fournir des infrastructures sanitaires aux pays qui font de leur mieux pour rendre ce produit efficace afin que nous puissions débarrasser le monde de cette maladie qui handicape aujourd’hui notre univers », explique-t-il.
Pour lui, l’heure n’est plus à défendre les intérêts, mais évidemment la vie des populations. « Nous sommes face à une pandémie qui requiert une mobilisation générale. Donc, il n’est pas nécessaire de défendre l’intérêt financier des laboratoires pharmaceutiques ou d’une quelconque institution sanitaire en s’opposant à certains produits qui pourraient être efficaces contre le virus car, la crise-là est de trop. Donc il faut l’éradiquer pour que le cours des activités reprenne », suggère M. Lamah qui estime qu’il n’y a pas de honte ou de complexe à admettre le succès de la médecine traditionnelle sur celle conventionnelle « surtout lorsque la première permet de sauver des vies ».
Gassime Fofana