Représenté le vendredi 14 Décembre 2018 à Kindia par son secrétaire général lors du lancement des travaux d’échanges sur la retraite annuelle du département des Mines et de la Géologie au compte de l’année 2018, le ministre des mines, Abdoulaye Magassouba, a validé ce samedi la déclaration de la politique minière devant les acteurs miniers, les partenaires techniques et financiers.
Cette deuxième édition de la retraite du ministère des Mines et de la Géologie a été principalement consacrée à la validation de la déclaration de la politique minière qui formalise toute la politique menée par le Président de la République depuis 2011 dans le secteur minier et qui avait été déjà traduite dans le nouveau code minier. Cette politique devra aussi redynamiser le développement du secteur minier, garantir les résultats concrets, identifier les défis ainsi que les perspectives.
Interrogé sur les reformes engagées par son département, le ministre estime que « depuis que les reformes ont été engagées en 2011, le cadre d’investissement a été amélioré. Nous parlons aujourd’hui d’un investissement prévu entre 2016-2025 qui dénote plus de 10 milliards de dollars. Donc le principal défi que nous avons aujourd’hui porte sur la gestion de l’impact environnemental, social et économique pour les Guinéens » a expliqué Abdoulaye Magassouba qui ajoute ensuite : « bien sûr nos mines ne pourront pas régler tous nos problèmes. C’est pourquoi l’objectif fondamental de la politique minière est de faire du secteur un levier pour assurer le développement des secteurs de développement durable de notre pays. Le véritable moteur de notre développement est l’agriculture….Les mines nous permettent d’améliorer nos capacités nationales à travers nos personnels formés dans le secteur minier et les PME locales qui travaillent avec le secteur minier et qui arrive à rehausser leur niveau et vendre leur service dans d’autres secteurs d’économie même en dehors de notre pays ».
Chérif Kéita, correspondant régional à Kindia