C’est une atmosphère de tristesse et de solidarité qui règne à Manéah depuis le terrible glissement de terrain survenu dans la nuit du mercredi, 20 août. En quelques heures, la boue a englouti des habitations, emportant avec elle des vies innocentes et plongeant des familles entières dans le deuil.
Selon les premières informations, quinze corps ont déjà été extraits des décombres par les secouristes. Les recherches se poursuivent sans relâche, car l’espoir de retrouver d’éventuels survivants demeure, malgré l’ampleur de la catastrophe.
Une mobilisation nationale exceptionnelle
Face à ce drame, toutes les couches de la société guinéenne se sont mobilisées. L’administration publique et privée, les forces armées, la société civile, les organisations humanitaires et de simples citoyens se sont relayés depuis les premières heures pour apporter aide et réconfort.
Les équipes de la Protection Civile, soutenues par les militaires et les volontaires, s’activent à fouiller la boue à mains nues même, parfois au péril de leur vie. À leurs côtés, médecins, secouristes prennent en charge les rescapés et les familles endeuillées.
La solidarité au-delà des clivages
Dans cette épreuve, les clivages politiques et sociaux se sont effacés pour laisser place à une unité nationale exemplaire. Associations, ONG, responsables administratifs, leaders religieux et citoyens ordinaires se tiennent côte à côte, animés par une seule volonté : sauver des vies et soutenir les familles sinistrées.
Un appel à la prévention
Ce drame met une fois encore en lumière la fragilité de certaines zones habitées et la nécessité de renforcer les politiques de prévention et d’aménagement du territoire pour éviter que de tels événements ne se reproduisent.
En attendant, Manéah pleure ses morts, mais montre aussi au reste du pays et du monde qu’aucune catastrophe ne peut briser la force de la solidarité guinéenne.
Gassime Fofana
