Sur les 54, Ils sont nombreux, très nombreux, ces pays africains qui sont confrontés au problème de développement des infrastructures socioéconomiques de base, notamment celles des transports. Avec le progrès démographique et le phénomène de mondialisation, le rythme de développement des infrastructures de transport ne suit pas le rythme des besoins des usagers dans la plupart des pays du sud. Pourtant, les transports constituent un facteur indispensable au développement rapide d’un pays. Pour y faire face, Ibrahima Kalil Sacko, économiste propose : « les exécutifs africains doivent orienter leur politique de développement vers le progrès des transports. Parce qu’il faut reconnaître que le secteur de transport africain en général souffre de plusieurs maux aujourd’hu. A cela s’ajoute l’insuffisance considérable des voies de transports routiers, aériens, ferrés et maritimes. Celles qui existent ne sont pas adaptées et ne peuvent pas répondre aux besoins des usagers. Et pourtant, si nous voulons une intégration commerciale, industrielle, agricole et financière réussie en Afrique, il faut que le continent soit relié. Et cela passe par la mise en place des moyens et modes de transport de qualité et en quantité, mais aussi adaptés et durables », dit-il avant d’ajouter : « et la solution est la volonté politique de l’exécutif. Ensuite, la stratégie technique est de construire des infrastructures de transports plus modernes et adaptées. Il faut aussi une planification adéquate et une gestion opérante, ceci joint à la sécurité et l’entretien des infrastructures routières, ferroviaires, aéronautiques et maritimes. »
Gassime Fofana