150 morts dans l’attaque de Noël, selon les informations notées par afriquenew, dans la circonscription de Bokkos, Etat du Plateau dans le centre du Nigéria. Il s’agit de personnes tuées entre samedi et lundi par des hommes armés appelés « Bandits ».
» Beaucoup de gens ont été tués, abattus comme des animaux, de sang-froid, certains étaient dans leurs maisons. Aujourd’hui, nous en avons enterrés environ 150 dans toute la zone. Ils sont venus les attaquer, les tuer, incendier des églises, des maisons et les gens n’y peuvent rien », se lamente, Timothy Nuwan, vice-président de l’Église du Christ des Nations.
« Je pensais que nous avions réussi à nous comprendre, que nous avions obtenu la paix sur le Plateau, que nous avions commencé à nous féliciter. Mais l’œuvre du diable qui s’est produite à la veille de Noël ne s’explique pas, car elle n’est pas provoquée, personne ici n’y a touché. Personne, personne ici n’a transporté les vaches de qui que ce soit, et pourtant, jusqu’à 4 heures du matin, il y a eu 36 appels différents. Pendant que vous couriez vous abriter, vous les retrouviez encore là, … Nous étions débordés. Et ça aurait pu être pire, bien pire », déplore le Général de division, Abdussalami E. Abubakar, commandant de l’armée nigériane dans l’État du Plateau.
Par ailleurs, le site rapporte que des groupes armés ont ouvert le feu sur des villageois faisant au moins 160 morts au cours d’une série d’attaques de Bokkos à Barkin Ladi, dans le centre du Nigéria avant d’ajouter : « Depuis plusieurs années, les populations du nord-ouest et du centre du Nigeria sont tuées ou kidnappées pour des rançons et leurs villages pillés par des milices installées dans les forêts. La violence dans la région est accentuée par la croissance démographique, les conflits entre éleveurs et agriculteurs nomades, pour les ressources naturelles. »