Dans un contexte de « crise socioéconomique et financière provoquée » par l’incendie du terminal pétrolier de Kaloum, le Conseil national de la transition (CNT) a adopté hier, mardi 26 décembre 2023, le volet recettes du projet de loi de finances initiale 2024. 29 942,48 Milliards pour 2024 contre 29 029,32 Milliards en 2023, soit une augmentation de 913,16 Mds, 3,15%. C’est la différence budgétaire en terme de recettes pour les deux années ( 2023 et 2024).
« Les recettes du budget de l’État sont évaluées à 29 942,48 Mds contre 29 029,32 Mds en 2023, soit une augmentation de 913,16 Mds (3,15%) », a indiqué Fatima Camara, rapporteure de la Commission Plan, Affaires financières et Contrôle budgétaire avant d’ajouter : « les recettes s’articulent de la manière suivante : Recettes fiscales (yс BAS) : 26 920,98 Mds (89,91%), Dons, legs et fonds de concours (yc BAS FCE) : 1 214,57 Mds (4,06%), Autres recettes : 1 806,93 Mds 03%).
Par ailleurs, selon les informations fournies par la rapporteure, les projections des recettes hors Budgets d’Affectation Spéciale (BAS), se chiffrent à 28 893,84 Mds. Les Budgets d’Affectation Spéciale sont évalués à 1 048,64 Mds contre 1 197,15 Mds dans la LFR 2023, soit une baisse de 148,51 Mds.
Après l’adoption du volet recettes de la LFI, suivra celui des dépenses du Budget dans les prochains jours. Dr Dansa Kourouma rappelle déjà la délicatesse de cet autre exercice. « Il y a des lobbies tapis dans l’ombre. Le volet dépense est déterminant parce que l’analyse juste de la situation sociale, économique et politique de notre pays nous commande d’opérer cet examen avec rationalité », a lancé le chef de l’organe législatif de la transition.