L’on assiste depuis quelques mois à une floraison de foyers de tension à travers le monde. La Russie et l’Ukraine. Israël et le Hamas. La RD Congo, le Soudan, pour ne citer que ces cas. Des conflits qui coûtent la vie à des milliers de personnes, causent des dégâts matériels importants et assombrissent l’avenir des nations qui sont directement ou indirectement impactées. Mais pourquoi cette série de guerres ? L’ONU est-elle faible face à ces conflits sociaux ou géopolitiques ? A qui profitent-ils ? Quelles en sont les répercussions ?
Dans un rapport rendu public récemment, le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a estimé à plusieurs millions, le nombre de personnes déplacées par le fait de ces guerres. Un record.
« Le nombre de personnes déplacées à cause de la guerre, des persécutions, de la violence et des violations des droits de l’Homme dans le monde a probablement dépassé 114 millions fin septembre », précise le HCR.
Le site africanews note que, selon cette agence, au premier semestre 2023, les déplacements de population ont été principalement causés par les conflits en Ukraine, au Soudan, en Birmanie et en République démocratique du Congo, mais aussi par la crise humanitaire persistante en Afghanistan et par une combinaison de sécheresse, d’inondations et d’insécurité en Somalie. Et de préciser que : « plus de la moitié de toutes les personnes déplacées ont été contraintes de traverser une frontière. Et trois pays seulement – l’Afghanistan, la Syrie et l’Ukraine – abritent près d’un tiers des personnes déplacées dans le monde. »