Comme annoncé, le jeudi 13 juillet, à la faveur de sa 45ème assemblée générale ordinaire, tenue à Abidjan, la CAF a procédé au tirage au sort des éliminatoires zone Afrique du Mondial 2026 coorganisé par les Etats Unis, le Mexique et le Canada. La Guinée se retrouve ainsi dans le Groupe G en compagnie de l’Algérie, de l’Ouganda, du Botswana, du Mozambique et de la Somalie.
Pour ce qui nous concerne, nous sommes ainsi fixés sur la campagne des éliminatoires de cette épreuve. Régulièrement inscrite aux phases éliminatoires de la Coupe du Monde depuis 1974, la Guinée n’a pas encore réussi à goûter aux délices de cette compétition. Si d’aventure, on veut y parvenir, il nous faut vaincre le signe indien, non pas par des déclarations enthousiastes mais par un effort soutenu. A partir du moment, où la CAF vient de publier les dates de tous les matches à disputer dans les neuf groupes constitués, il n’y a plus de temps à perdre. En effet, ce calendrier des rencontres va démarrer cette année avec deux journées au mois de novembre 2023, les 13 et 21 novembre 2023.
De ce qui précède, la question est de savoir si nos autorités ont tiré tous les enseignements, de notre élimination lors des éliminatoires du dernier Mondial 2022. Pour rappel, la Guinée avait été exempté du premier tour, qui a mis aux prises les 28 pays les moins classés par la FIFA à l’indice de la FIFA de juillet 2019. Le second tour de ces éliminatoires a mis aux prises les 14 rescapés aux 26 équipes dont la Guinée qualifiés pour disputer ce tour. Lors de la constitution des différents groupes, la Guinée s’est retrouvée dans le Groupe I en compagnie du Maroc, de la Guinée Bissau, et du Soudan. Pour cause de Covid-19, tous les matches de ce groupe ont eu lieu au Maroc, qui s’est finalement qualifié pour le troisième et dernier tour.
Quid des préparatifs
Dès l’instant que le calendrier des éliminatoires est rendu public, le compte à rebours est ainsi lancé. Ce qui revient à dire que dans les jours à venir, le plan de préparation du Syli national est à établir dans ses grandes lignes. Une fois la première mouture conçue, progressivement ce plan est à meubler dans ses différentes rubriques. Au titre de plan de préparation, le problème de la mise aux normes des stades du 28 septembre et de Nongo se pose avec urgence. Il est bien probable qu’une l’une des journées du mois de novembre prochain se dispute à Conakry contre un adversaire à désigner. Avec une telle alternative, il serait regrettable de jouer encore une fois à l’extérieur au lieu de Conakry.
Le format de ces éliminatoires qui correspond à une formule de championnat intégral, requiert de toute équipe qui prétend à une éventuelle qualification, de gérer avec le maximum d’attention et de concentration chacune des rencontres programmées. Au plan sportif, compte tenu du fait que le Mondial va se jouer dans trois ans, il est évident que bon nombre de sociétaires de l’actuel Syli national seront en fin de carrière internationale, raison pour laquelle un plan de relève progressive devrait être envisagée. C’est dans cette perspective, qu’un suivi des catégories de jeunes et de l’équipe nationale locale est à mener.
Dans cette même veine, il revient à la direction technique nationale en relation avec l’administration fédérale de réfléchir au maintien ou non de l’encadrement technique. Cette question pourrait être résolue avec la future prestation du Syli national aux prochaines phases finales de la CAN 2024, qui va se disputer au mois de janvier en Côte d’Ivoire. Si Kaba Diawara le sélectionneur national parvient à atteindre les objectifs consignés dans son contrat, il pourrait poursuivre son bail avec l’équipe, avec bien sûr une exigence de qualification à la CAN 2025et au Mondial 2026.
Cette approche qui n’est nullement exhaustive vise simplement à attirer l’attention de nos décideurs, qu’il faut se mettre à l’œuvre sans tarder, car on le dit souvent, ‘’ qui veut aller loin, ménage sa monture. ‘’