Le système éducatif guinéen au niveau secondaire pourrait connaître plusieurs réformes les mois à venir. Déjà, le ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation travaille en ce moment sur plusieurs questions relatives au contenu des programmes et à l’organisation des évaluations nationales. En attendant, le Chargé de communication du MENA précise que, pour l’instant, le département n’a pas évoqué la possibilité du retour du bac 2 comme avant, mais envisage une autre option. « À ce que je sache nous n’avons pas encore parlé ici du bac 2. Par contre, dans son élan de réformes, le ministre Bano Barry a déjà instruit de mettre en place des commissions techniques qui devraient travailler dans certains domaines précis. Dans ces domaines choisis, il y a des examens nationaux, qui constituent une étape importante dans le cursus et dans la vie des élèves, explique Mamady Sidiki Camara. Donc, poursuit-il, ces commissions devraient travailler et rendre compte au cabinet selon un calendrier. Récemment, il y a eu une première présentation de la commission en charge de travailler sur les examens nationaux. Alors face à cet exposé, des intentions ont été exprimées, et c’est parmi ces intentions-là que certains ont proposé qu’au lieu de parler de bac 2, qu’on parle plutôt de la possibilité d’accorder aux candidats une deuxième possibilité de session au bac. Donc bac 2 et session de rattrapage ou deuxième session font deux. »
Poursuivant son intervention, le chargé de communication du MENA affirme : « il s’agit pour l’instant des visions, des propositions qui vont être soumises au cabinet dans l’ensemble et qui vont être remontées jusqu’au haut niveau et attendre que ce soit adoptées ou validées. Donc comme peut-être plusieurs autres pays, je crois que le ministre Bano Barry souhaite passer à la session de rattrapage au baccalauréat. Cela veut dire qu’un candidat qui aurait des difficultés dans certaines matières, il pourrait faire des sessions de rattrapage. Donc nous voulons être comme les autres pays sur ce plan-là. Tenter de voir les possibilités de mettre en place une session de rattrapage, pour qu’une fois un candidat échoue au bac, il puisse bénéficier de ces sessions. »
Par rapport aux rumeurs relatives à l’éventuel retour du baccalauréat deuxième partie et du concours, Mamady Sidiki Camara précise : « cela n’a jamais été question d’abord chez nous. Pour ce qui est du concours, ça ne relève pas de nous, mais de l’enseignement supérieur, qui détermine la façon d’accéder aux universités et autres institutions d’enseignement supérieur du pays. »
Gassime Fofana