Après un report non justifié par le gouvernement, les épreuves écrites pour le recrutement de 1.500 conservateurs de la nature se dérouleront finalement lieu ce dimanche le 13 septembre au niveau des chefs-lieux de régions administratives du pays. Un concours qui se présente à une période où le pays est confronté à des difficultés de déplacement de la capitale Conakry vers les différentes préfectures ou régions de la Guinée. Face à cette situation, plusieurs candidats dénoncent le calvaire et la » mauvaise décision » des autorités sur les lieux de test. Ainsi Kindia, Mamou, Labé, Faranah ou N’Zerekoré, sont entre autres des lieux retenus pour passer les épreuves.
Depuis l’annonce, les candidats mobilisent les efforts pour se rendre dans leurs centres d’examen respectifs. Ce samedi 12 septembre 202, dès 5heures du matin, certains candidats sont sur pieds. Un déplacement qui se résume par un véritable calvaire. « Vraiment c’est déplorable. Depuis 5 heures je suis à la gare routière, aucune voiture. Celles qui viennent surfacturent les passagers. On a eu la voiture aux environs 7heures, cela aussi avec des énormes embouteillages. On se demande à quelle heure, nous allons rentrer à Kindia », explique Mariame Sylla, candidate.
« Avec cette période, renchérit Mamadou, un autre candidat, les autorités devraient laisser les candidats faire le concours sur place. Parce qu’elles sont conscientes que se déplacer actuellement à l’intérieur du pays n’est pas facile. Vraiment c’était une mauvaise décision ».
Gassime Fofana