Des documents américains classés « top secret » ont traîné sur la Toile pendant plusieurs jours, sans qu’aucun responsable du ministère de la Défense ne s’en aperçoive…
C’est un chercheur en sécurité de la société UpGuard qui est tombé presque par hasard sur la boîte de Pandore, révèle Gizmodo, relayé par 01net. L’accès à des informations confidentielles, gérées par un sous-traitant du Pentagone (Booz Allen Hamilton/BAH), n’était pas chiffré. Le dossier contenait pourtant, sur un espace de stockage d’Amazon S3, 28 Go de données sensibles et les identifiants d’agents secrets.
Étrangement, il n’était protégé par aucun mot de passe: il suffisait de connaître l’adresse pour y accéder. Secret défense Selon Gizmodo, le « trésor » contenait plus de 60.000 fichiers relatifs à la sécurité intérieure des Etats-Unis, en provenance majoritairement de la National Geospatial-Intelligence Agency (NGA), un organe de renseignement qui fournit à l’armée américaine une cartographie satellitaire détaillée lors de ses opérations terrestres. Cette agence est notamment à l’origine de la localisation d’Oussama Ben Laden.
Lente réaction UpGuard a immédiatement alerté la société BAH mais celle-ci a tardé à réagir avant la NGA ne passe elle-même à l’action. Ce n’est pas la première fois que BAH est à l’origine d’une fuite d’informations sensibles. Il y a quelques années, le sous-traitant comptait encore dans ses rangs un certain Edward Snowden…
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