À quelques jours de la fête de Tabaski, plusieurs marchés guinéens montrent une nouvelle réalité en termes de prix. Pour cette année spéciale, émaillée de crise sanitaire, c’est la hausse ou la cherté de la vie qui marque les esprits. Plusieurs parents manifestent leur regret par rapport aux coûts actuels des habits. Selon eux, le marché est devenu plus cher qu’avant. « Hier, j’ai demandé un complet pour enfant, on me dit 150.000 à 200.000 Gnf. Ce qu’on a l’habitude d’acheter à 80 ou 100.000 sans oublier les paires de chaussures et les bazins pour nous les parents. On ne sait même pas quoi faire, surtout que nos enfants nous pressent du jour au lendemain pour leurs habits de fête », se plaint un citoyen.
Interrogée, Maladho Diallo, commerçante explique les raisons de cette situation. « L’augmentation des prix de nos marchandises n’est pas de notre volonté. On fixe aussi les prix en fonction des réalités du marché comme le transport. Et actuellement, on dépense plus dans le transport pour aller prendre les marchandises avec les importateurs, qui aussi nous disent que le marché mondial est cher. On fait aussi la vente pour tirer un peu de profits », justifie-t-elle.
Gassime Fofana