Djiwo-Gallé Diallo, 27 ans, c’est bien cette fille d’origine guinéenne, née en France et issue d’une fratrie de trois enfants. Infirmière de son état, elle a connu une enfance comme tout autre. Entourée d’une famille ancrée dans sa tradition, Gallé a bénéficié d’un encadrement avec les principes des valeurs cultruelles de son pays. Elle fait partie du personnel soignant en cette période de pandémie de la Covid-19 en France. « J’ai grandi dans un quartier avec une grande mixité, qui à su m’ouvrir l’esprit et me donner envie de m’ouvrir au monde extérieur. Bien que je sois née en France, j’ai grandi dans un foyer qui m’a inculquée ma culture guinéenne et les traditions de mon pays. Je suis fière de cela et tiens aux valeurs dans lesquelles j’ai grandi », entame-t-elle au début.
De l’éducation scolaire, elle en a également bénéficié. Avec la rigueur que lui ont imposé ses parents, la vingtaine a su très tôt penser à son avenir. « J’ai effectué une grande partie de mes études dans une zone dite d’éducation prioritaire car elle se situe dans un quartier sensible. J’ai eu la chance d’avoir des parents qui étaient très exigeants au niveau des études. Ce qui m’a poussé à donner le meilleur de moi-même et à me fixer des objectifs assez tôt », nous confie-t-elle avec joie.
Très tôt, alors qu’elle devait être au collège, où il est difficile pour de nombreuses personnes de connaître leur orientation. C’est là qu’elle a pu penser à son choix : celui de servir des personnes en détresse. « C’est au collège que j’ai eu cette idée. Je voulais travailler dans le domaine de la santé et également avec les enfants, je me suis donc renseignée et je suis tombée sur le métier d’infirmière puéricultrice. De là, je me suis dit que c’était le futur métier que je j’allais faire et je n’ai jamais changé d’avis », se souvient Gallé.
Au-délà du métier d’infirmière que Djiwo a appris, elle a pour ambition d’être utile à des personnes nécessiteuses. Pour cela, le choix vient tout droit. « J’ai toujours voulu me diriger vers l’humanitaire. J’ai ce besoin de me sentir utile, d’aider les nécessiteux et les personnes en situation de pauvreté ou de précarité. Étant professionnelle de la santé, infirmière spécialisée dans l’enfance et l’entourage familial de celui-ci, je suis sensible aux mères. Elles donnent la vie aux enfants. Les mères et les enfants sont l’avenir de demain, en œuvrant pour eux, on ne fait que préparer notre avenir ».
Aujourd’hui, la Guinéenne prête ses services aux hôpitaux du pays qui l’ont vu naître : la France. Avec l’ambition de participer au développement de son pays d’origine qui est la Guinée, elle compte entreprendre des actions humanitaires pour faire profiter de son savoir et de son avoir à ses compatriotes.
Aliou Diallo